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Changements sur "Réaliser des fresques honorant les héritiers de la soierie et proposer leur inscription sur des parcours urbains"
Titre
- +{"fr"=>"Réaliser des fresques honorant les héritiers de la soierie et proposer leur inscription sur des parcours urbains"}
Corps du texte
- +["La soierie est bien reconnue à La Croix-Rousse au travers de quelques ateliers sauvegardés et d’une certaine communication.\n\nMais la soierie n’est plus ce qu’elle a été. \nPour autant l’agglomération lyonnaise ne manque pas d’héritiers industriels de cette activité historique.\nLes activités pour traiter la soie comme, par exemple, les opérations de fabrication des teintures, ont débouché sur celles des industries de la chimie et, au-delà, celles de la pharmacie.\nLes sophistications des métiers à tisser ont permis le développement d’une culture de la mécanique et des industries associées.\nDes noms de familles illustres ont été intimement liés à ces transitions.\nLa famille Gillet a joué un rôle majeur dans le développement du secteur de la chimie (création du Groupe Rhône Poulenc et de ses satellites dont les héritiers continuent de constituer des fleurons des entreprises lyonnaises)\nLa famille Berliet s’est illustrée dans la construction automobile, et plus particulièrement dans celle des camions, dont Renault Trucks est aujourd’hui le prolongement.\n\nLa famille Gillet a marqué le quartier avec ses usines en bord de Saône (disparues) et sa maison familiale qui reste un élément marquant du patrimoine, au cœur du Parc de la Cerisaie.\n\nLa famille Berliet a vécu rue Barodet (N°20) dans une maison disparue aujourd’hui. Marius Berliet a construit son premier moteur et sa première voiture à proximité de cette maison, à la fin du XIXème siècle.\n\nAinsi, le quartier pourrait valoriser la genèse des industries lyonnaises.\nLe projet proposé consiste en la réalisation de fresques murales rue Barodet et rue Chazière, honorant ces acteurs majeurs, issus du milieu de la soierie et aux sources de l’industrie lyonnaise d’aujourd’hui (emplacements à définir avec les riverains et les associations citoyennes, contenu à préciser avec les historiens ou érudits concernés par l’histoire industrielle, comme la Fondation Berliet).\n\nCes réalisations, au Centre et à l’Ouest du quartier, pourraient alors s’inscrire dans un parcours commun avec celui permettant de visiter les ateliers de canuts, plutôt installés à l’Est. \n(noter que l’ancienne maison Berliet, aujourd’hui disparue, était presqu’en face de l’établissement de la manufacture Prelle qui, lui, est toujours existant et qui pourrait être valorisé dans le même parcours).\n\nLe Mur des Canuts se situe à l’articulation entre l’Est et l’Ouest et devrait évidemment représenter une étape et un pivot du parcours pour accéder à la rue Barodet.\nLe parcours d’Est en Ouest pourrait traverser des espaces comme le Clos Carret ou le Parc Popy pour rejoindre le Parc de La Cerisaie et ainsi valoriser et associer une autre dimension du quartier …\n\nCe parcours d’Est en Ouest sur le Plateau pourrait être proposé comme un prolongement d’une visite de l’Est des Pentes (montée par les traboules) et pourrait aussi trouver d’autres prolongements et articulations en direction de l’Ouest des Pentes, que ce soit vers l’église Saint Bruno ou que ce soit encore vers les environs du Fort Saint Jean et vers les Jardins des Chartreux pour permettre la proposition de superbes boucles de visite ...."]