Encourager et encadrer l'installation de chauffe-eau solaire sur les toits (voire les façades). A l'heure où chaque m² de gaz est un chèque pour la guerre, où l'on comprend qu'on doit extraire de notre environnement uniquement l'énergie dont on a vraiment besoin pour stopper le changement climatique (oui, on peut le stopper, lisez le rapport du GIEC), utiliser le rayonnement solaire pour chauffer l'eau et les habitations est une mesure très simple techniquement, peu coûteuse et très durable. Les Scandinaves le font depuis 20 ans, les Grecs le font tous depuis la crise financière. Un réservoir, des tuyaux peints en noir derrière une vitre : tout peut être fabriqué en France.
Reste l'étude technique pour l'installer là où c'est une bonne idée, les frais d'installation et la peur de tomber sur des incapables ou des voleurs. C'est là que la Ville peut aider, pour inciter massivement les propriétaires et vérifier les professionnels.
Combiné avec une bonne isolation, le chauffage solaire peut réduire les factures et la pollution urbaine de façon significative.
Il diffère fondamentalement du photovoltaïque, bien plus cher, qui requiert des matériaux rares, une technologie avancée et polluante (souvent importée), de durée de vie limitée, à la rentabilité risquée et adapté à moins de surfaces, et qui pollue à nouveau en fin de vie.
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