Bonjour,
Pour pouvoir faire vivre toutes les composantes d'une société nous avons besoin de lieux publics ouverts à toutes les institutions et associations qui respectent les principes fixés par la loi et aspirent à la paix, que ces institutions et associations soient politiques, religieuses, sociales, syndicalistes ou théosophiques, dès lors qu'elles prônent le mieux vivre ensemble, qu'elles sont ouvertes à tous et toutes, et qu'elles n'aient pas été condamnées par la justice pour incitation à la haine, escroquerie, fanatisme, etc. De telles maisons de quartier auraient l'avantage d'appartenir à tout le monde, c'est-à-dire à la population locale. On pourrait y tenir des fêtes laïques ou religieuses, des conférences politiques ou syndicales, des fêtes de quartier permettant à toutes les composantes de la société d'y participer, le principe étant que chacune de ces manifestations devrait être ouverte à tous et toutes afin d'être inclusives et non exclusives, source d'intégration et non clivantes, promouvant la tolérance et l'unité dans la diversité, l'acceptation bienveillante des différences, comme un jardin qui s'enrichit de toutes sortes de fleurs aux formes, parfums et couleurs différentes plutôt qu'à une seule fleur en particulier. Qu'une telle maison de quartier existe dans chaque quartier de Lyon serait une source de paix sociale, et Mermoz pourrait commencer cette initiative car les lieux de location dans ce quartier sont quasiment inexistants pour l'expression d'une vie collective unificatrice. De telles maisons de quartier devraient être gérées, entretenues et nettoyées par les bénévoles habitant le même quartier et représentant toutes les sensibilités de la société. Les seuls coûts de fonctionnement seraient ceux liés aux fluides (eau, électricité, gaz) et à la police d'assurance des locaux, coûts dont la plus grande partie seraient pris en charge grâce aux participations aux frais demandés aux institutions et associations lors de leur occupation des locaux. Il reviendrait aux services municipaux de calculer une telle péréquation. Bien cordialement, Cyril T.
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