Sur la métropole de Lyon, même si la qualité de l’air s’est améliorée au cours des dernières années, une pollution de fond demeure, avec des valeurs qui dépassent régulièrement les seuils de l’Oms (la France a été condamnée par l’UE pour non mise en œuvre des mesures nécessaires à la réduction des concentrations de NO2, et Lyon est l’un des territoires sur lesquels des dépassements de la valeur réglementaire en NO2 persistent).
Lors des épisodes de pollution la préfecture peut être amenée à prendre des décisions du type réduction de la circulation routière, qui impactent la vie quotidienne des résidents.
Le projet a pour objectif d’informer les habitants et de les associer à ces problématiques environnementales, en installant un affichage grand public (sur un panneau dédié), qui permette de :
• les familiariser avec les indicateurs associés à la qualité de l’air, leur évolution en fonction des conditions atmosphériques, leur ressenti personnel …,
• les sensibiliser à l’intérêt des mesures prises.
L’affichage sera mis en œuvre dans un premier temps, à titre expérimental, à un endroit pertinent en termes de communication, il pourra ensuite être étendu à différents emplacements répartis sur la ville.
La démarche sera cohérente avec les réflexions engagées par les instances en charge de la qualité de l’air (Atmo, Direction Environnement-Ecologie-Energie de la Métropole …) de façon plus globale sur cette démarche de communication.
L’affichage s’appuiera sur les valeurs fournies par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes (valeurs relevées et/ou prévisions) :
• dioydes d’azote et de soufre,
• ozone,
• particules fines PM 2.5 (< 2,5 µm) et PM 10 (< 10 µm).
Les populations étant de plus en plus sensibles aux pollens, il peut être également intéressant de communiquer sur l’indice pollinique (Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, en partenariat avec le Réseau national de surveillance aérobiologique, fournit quotidiennement, de février à octobre, un indice pollinique, illustrant sur 4 niveaux le risque d’allergie lié à l’exposition aux pollens).
Le souci sera toutefois de ne pas trop multiplier les informations (à noter que les valeurs les plus intéressantes à suivre sont le dioxyde d’azote et les particules fines) ; voir en pièce jointe l’exemple d’affichage fourni par le service européen Copernicus Ams, diffusé sur un site météo.
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