Budget participatif #2
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Changements sur "Migrations - Une ombrière rue Moncey"
Titre
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Corps du texte
- +["De Migrations en mutation, l’installation artistique au service d’un quartier\nTracé historique de la voie qui reliait la place du Pont à Vaulx-en-Velin et le long d’un cours d’eau aujourd’hui disparu, la promenade Moncey fraîchement rénovée n’a pu être plantée à la hauteur des ambitions du projet urbain. MIGRATIONS propose de s’emparer de la problématique de la chaleur estivale, pour proposer un projet porteur de sens au service des habitants, qui s’inscrit dans le quartier, et dans le temps.\nUn écho aux migrations du monde\nEncore aujourd’hui, on croise souvent le sac Tati dans le quartier de la Guillotière : sur le marché forain de la rue Moncey le dimanche, sur l’étal de l’Orient Bazar cours de la Liberté, sur le caddie de simples passants ou encore lors du chargement des cars en partance pour le pays devant Karim Voyages.\nLe sac Tati comme emblème de l’immigration et des classes populaires, évoque aussi bien le déménagement que les déplacements des populations de toute échelle, locale et internationale. Il fait écho au transit des populations dont en témoigne la Guillotière depuis toujours, et raisonne totalement avec l’identité du quartier, et l’actualité mondiale.\nSuspendus et éclairés, les cabas aux tons bleu, blanc, rouge et noir prennent l’allure de lanternes poétiques. Leur situation rue Moncey permet d’animer un espace public quelque peu désincarné, un entre-deux devenu simple lieu de passage entre la place Guichard et l’esplanade Denise Vernay-Jacob, dans lequel même les arbres n’ont pas droit de cité. Seul le marché forain y trouve sa place, mais souffrant, comme les passants, des fortes chaleurs à la belle saison.\nLes 150 sacs disposés de manière aléatoire sur des lignes parallèles créent une nappe colorée qui vient animer le quartier dans lequel le projet a trouvé sa source.\nAussi les couleurs sont porteuses de sens : le bleu fait écho au ruisseau de Feurs disparu depuis le 17ème siècle qui accompagnait le tracé de la rue Moncey. Il évoque également l’eau à plus grande échelle, la mer qui accueille les embarcations désespérées d’aujourd’hui. Ainsi, le rouge ponctue le parcours et apporte un aspect dramatique, en connotation aux vies perdues lors des traversées.\nPour former l'ombrière, des sacs seront découpés et assemblés sous d’autres formes avec l’aide des associations de quartier, pour créer un voile d’ombrage afin de lutter contre l’îlot de chaleur."]