Tout est dit.
J'ai été frappée du sentiment de ville accueillante qu'on ressent à l'étranger dans ces villes peuplées de bancs. En bois, en fer, en pierre, inclus dans les murs, rebords salutaire pour se reposer, s'arrêter, contempler.
Les bancs nous disent "tu as le droit de t'arrêter, tu as le droit de ralentir". Ils offrent un micro-lieu de rencontre. On s'assoit à côté d'un inconnu pour manger un sandwich et c'est un peu de mixité même si on ne se parle pas. Ce n'est pas l'entassement des corps des transports en commun : on a choisit de partager un lieu.
Plus prosaïquement, de nombreux citoyens ont BESOIN de s'arrêter souvent dans leurs déplacement en ville. Personnes âgées, mais aussi tant d'autres!
Et enfin, le banc, qui est une sorte de main de la ville qui prend soin de ses habitants, suggère qu'il y a quelque chose à regarder, que cette rue est belle, que cette perspective peut régaler notre regard.
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