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14/03/2023 - 01/03/2025
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Agir contre le fléau des tags
Soumise au vote
Hormis un ou deux arrondissements qui sont plus épargnés, la plupart des quartiers de Lyon sont envahis par des tags de toute taille et forme sur des biens publics et privés, il y en a partout, c'est un vrai fléau. Même après être nettoyés des tags sont faits à nouveau souvent dans l'espace de quelques jours ou semaines. Une politique et une action globale de la Ville de Lyon me semble nécessaire avec par exemple :
Un contrôle des quartiers par les services de la mairie pour identifier et planifier les nettoyages des tags sur du bien public (et pas que les bâtiments mais aussi les bancs, lampadaires, armoires techniques, etc). Le traitement des tags sur du bien public ne peut pas dépendre des signalements des habitants du quartier.
Un missionnement de la police municipale pour identifier et sanctionner les responsables des tags. Quand on se promène par les différents arrondissements de Lyon on peut s'apercevoir que 80% des tags se répètent par tout, c'est les mêmes personnes avec les mêmes tags, si ces responsables sont sanctionnés le phénomène diminuera certainement.
Une action sociale pour définir des espaces publics de libre usage pour les adeptes de l'art urbain où on pourrait travailler sur des murs ou zones bien définies. Même si je ne suis pas fan de ce type d'art je pense qu'il est raisonnable qu'ils puissent s'exprimer sur certaines zones et avec un cadrage de la mairie pour assurer que ça ne soit pas des simples tags pour dégrader le patrimoine public.
J'utilise l'application de la Ville de Lyon ainsi que Toodego depuis plusieurs mois pour signaler les dégradations du bien public. Je voudrais souligner la remarquable rapidité et la diligence avec laquelle les services de la mairie traitent ces signalements, merci ! Néanmoins, vu l'ampleur du problème, le traitement de ces dégradations ne peut pas dépendre des signalements des citoyens. Les responsables de la mairie doivent agir et définir un plan pour traiter cette problématique.
Cette proposition a été retenue parce que :
Après analyse, les services de la Ville ont jugé cette proposition faisable. Elle a été regroupée avec des propositions similaires et est soumise au vote du 7 novembre au 4 décembre 2022. Pour faire connaître le projet et lui donner toutes les chances d'être lauréat, utilisez les « outils pour faire campagne » téléchargeables sur la plateforme Oyé, dans l'onglet présentation.
Proposition figurant dans ce(s) projet(s) :
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4 commentaires
Vous signalez un problème récurrent, que rien ne semble arrêter. Outre toutes les solutions que vous proposez, pourquoi ne pas encourager les propriétaires des murs concernés d'accueillir des oeuvres d'art ? On ne manquerait pas d'artistes candidats. Bien sûr, cela ne réglerait pas tous les problèmes, pour tous les murs, mais les surfaces de taille adaptée pourraient être transformés ; bien sûr, après accord des propriétaires, de la ville, et après que soient réglés tous les aspects techniques et financiers. Et, même s' il restera toujours quelques tagueurs pour y apposer leur griffe, un mur peint sera en principe moins susceptible de se voir vandalisé...
Je pense également que surveiller et punir n'a aucun sens face à cette situation. Il faut se demander pourquoi des personnes font du tag. Si en effet il était admis que les murs appartiennent à tout le monde et peuvent accueillir de l'expression, voire que la marie finance le street art, de vraies oeuvres pourraient voir le jour, et ces oeuvres sont respectées par les taggeurs : ils ne tag pas dessus.
Pour vivre ensemble, arrêtons de criminaliser et essayons de discuter et comprendre les motivations des autres.
Je pense que malheureusement la grande majorité de tags n'ont rien à voir avec l'art urbain ou l'expression artistique. Ce sont des mouvements anti-système avec une volonté de dégrader le patrimoine public et privé. Nous pouvons observer en se promenant par Lyon que les taggers si prennent à tout : bâtiment public, immeubles privés, boîte aux lettres, lampadaires, armoires techniques, camions et fourgons, banc, fontaines... (la liste est longue). L'action de la police municipale n'est pas la seule mais elle est nécessaire.
Il y a en effet quelques artistes urbains qui font des créations qu'on pourrait juger comme artistiques mais ils sont très minoritaires. J'aimerais bien savoir combien d'amendes sont émises pour des tags à Lyon, probablement très peu par rapport à l'ampleur du phénomène. Il n'est pas possible de transformer toutes les façades de tous les immeubles de Lyon en zone d'expression artistique imposé.
Il y a une proposition un peu singulière qui a attiré mon attention sur ce thème du graffiti :
"Espaces pour canaliser les tags et graffitis"
Avec le moteur de recherche par mot clef de la plateforme , à gauche, vous la retrouverez facilement.
Ce moyen d'expression est peut être le symptôme d'un manque d'écoute ????
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