Constats :
- les tagueurs créent sauvagement à des endroits plus ou moins opportuns et acceptables
- cela ne plaît pas à tout le monde, à juste titre, et question de goût et couleurs et de respect de l'espace public
- cela génère des frais pour les copropriétés et la collectivité.
- les tagueurs sont joueurs et aiment sortir des cadres imposés
Solutions:
Créer plusieurs espaces valorisés et pédagogiques dédiés à cette pratique avec des caméras de surveillance (avec toutes les autorisations préfectorales nécessaires et affichages réglementaires).
Faire 2 espaces pour un même site :
- un espace autorisé
- et à côté, un espace non autorisé, signalé "grafs et tags interdits"
et agrémenter le tout d'un panneau :
" Taguez, vous êtes filmés. "
Communiquer sur les localisations de ces espaces via les réseaux / sites / services d'éducation.
Campagne de sensibilisation par affichages : "Aimerais-je qu'on tague sur ma porte ?
Je réfléchis avant de signer / taguer, cela peut me coûter 135 € ! ".
Publier un circuit urbain du graffiti et des fresques et murs peints de Lyon + site internet lyon.fr et sites dédiés spécialisés.
Repeindre périodiquement les espaces.
Verbaliser ensuite sévèrement ceux qui ne comprennent pas et continuent.
Cela montrera que la Mairie n'est pas indifférente à ce mode d'expression et le respecte dans un cadre raisonnable.
Localisation:
Les murs taguables ( lisses , unis et situés dans des rues peu éclairées) sont nombreux.
Rue Etienne Dolet, là où est prise la photo, serait
un emplacement possible, avec accord du propriétaire.
Prix :
- vidéo surveillance en réseau
- Panneaux et affichages réglementaires
- Peinture 2 fois l'an : 1€ /m²
- gains liés au tourisme des graffeurs
- l'aspect éducatif est difficilement mesurable
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