Merci d'avoir partagé votre proposition. Ces panneaux ont été posés en 2005 sur le mur anti-bruit installé par la SNCF et RFF en réponse aux plaintes des riverains suite aux nuisances sonores. Ils figurent dès 2003 sur le projet de l’architecte de ce dispositif (Pierre Piessat, choisi par la SNCF), comme en témoigne cet article du Progrès cité par le guichet du savoir :
https://www.guichetdusavoir.org/question/voir/133703
[à noter par ailleurs que des clichés de bonne qualité existent aux Archives Municipales de Lyon dont voici les références : 80PH/27/207 et 80PH/27/213]
Ils sont donc, tout comme le mur, une initiative et une propriété de la SNCF.
Par ailleurs, le mur de nouvelle destination de ces panneaux souhaité dans cette idée étant également propriété SNCF/RFF, ce sont bien ces organismes qui seraient compétents pour un tel projet.
On peut ajouter que sur le territoire de la Ville, les services de la Ville, de la métropole et de l’État (ABF notamment) font le constat que la signalétique d’interprétation est, notamment dans certains quartiers, déjà trop nombreuse et hétérogène, très peu efficiente et mal médiatisée. De manière générale, l'inflation d'objets signalétiques sans plan d’ensemble dans l'espace urbain est à proscrire.
Il faut avoir à l’esprit deux paramètres :
Sur le contenu : la Ville reçoit de nombreuses demandes de citoyens, conseils de quartier, associations, pour l’installation de panneaux thématiques (résistance, gastronomie, mémoire du quartier, diverses industries, biodiversité, statuaire, santé etc.). On pourrait dire que notre ville est « trop » riche, tant du point de vue des périodes chronologiques que des grandes thématiques historiques : chaque projet étant légitime, on aboutirait à une multitude de panneaux, ce qui n’est pas souhaitable pour de nombreuses raisons (qualité de l’espace urbain, coût, nombreuses questions juridiques avec les propriétaires des murs etc.)
Sur le média : cela peut paraitre contrintuitif mais le système des panneaux n’est pas forcément le plus efficient pour délivrer un contenu culturel, ou pour proposer un parcours de visite. Comment repérer un panneau dans les rues déjà saturées de signes ? Quel type de contenu ? comment aller d’un à l’autre ? etc. On peut souvent envisager un autre média pour ce faire, notamment internet, ou coupler les deux médias. De nombreuses initiatives via internet voient le jour, dont certaines très intéressantes, comme par exemple celles des Conseils de Quartier Jean Macé https://izi.travel/fr/edb2-lyon-a-la-decouverte-du-quartier-jean-mace-lyon-7e/fr ou Vaise Rochecardon https://izi.travel/fr/8377-lyon-quartier-de-l-industrie/fr
Enfin, à savoir : pour répondre au défi général de la signalétique, la Ville a inscrit dans le Plan de gestion du Site historique de Lyon inscrit sur la Liste du patrimoine mondial par l’Unesco une fiche action pour la réflexion et la mise en œuvre d’une signalétique globale, raisonnée et efficiente, en lien avec un site internet. Les acteurs du patrimoine seront associés à cette réflexion qui devrait démarrer en 2025. Les grands principes définis pour le Site patrimoine mondial permettront de cadrer les actions dans les territoires hors site Unesco.
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