Utiliser l’eau de pluie pour arroser le Parc du Grand Champ

Créer une réserve d’eau pluviale de 140m3, provenant des ruissellements et des toits terrasses des immeubles situés à coté du Parc du Grand Champ, dans des cuves enterrées afin de l’utiliser :
- en été pour arroser les arbres et espaces verts du Parc et en préserver la biodiversité,
- en automne - hiver pour permettre de réguler l’écoulement des eaux de pluies,
- comme réserve d’eau, à disposition des agents des services municipaux.

Le projet :
Le parc du Grand Champ est un parc public d’environ 18000m2 situé dans le 9ème ardt. C’est un espace de fraicheur, reposant, qui accueille adultes, enfants et familles toute l’année et plus particulièrement au printemps et l’été autour des espaces de jeux, sur la grande pelouse ou à l’abri des arbres.

La flore est sensible aux épisodes de sécheresse prolongée et de canicule qui se produisent depuis quelques années. Ces phénomènes entraînent, chez les plantes et les arbres, un stress hydrique qui risque d’épuiser les arbres et engage leur survie.
Les services municipaux ont ainsi été amenés à faire abattre, dans le parc, des arbres ayant souffert de ces périodes. Cependant, pour compenser ces abattages et régénérer la flore, de nombreuses plantations ont été faites.

Il nous est possible d’aider la flore à contrer les fortes chaleurs en lui fournissant de l’eau, modérément, en période sèche. L’eau doit être apportée le matin, lorsque la végétation se « réveille » et remet en route le processus de la photosynthèse qui utilise de l’eau. Pour maintenir cette biodiversité en état, des arrosages sont donc réalisés par les services municipaux, en matinée, et nécessitent l’utilisation de citernes installées sur de petits véhicules.

Enterrer des cuves qui pourraient stocker l’eau de pluie provenant de l’eau de ruissellement et des toits terrasses des immeubles situés à proximité du parc, pourrait donc permettre :
- d’effectuer des arrosages automatiques du parc pendant les périodes critiques aux heures les plus appropriées,
- de remplir d’eau les citernes des véhicules de la voirie pour arroser les espaces publics situés à proximité,
- de réguler les eaux pluviales en servant de "zone tampon" pour éviter la surcharge des réseaux d’écoulement.

Aspect pratique :
Les cuves seraient implantées sur le domaine public du parc, à proximité d’une voie de circulation. La venue d’engins, pour le terrassement et la mise en place des cuves, en serait donc facilitée.
Un réseau d’arrosage automatique existant, qui n’est à ce jour plus utilisé, pourrait être remis en service. Il ne serait alors plus relié à l’eau de ville mais aux cuves de stockage. Une pompe alimenterait ce réseau soit à partir du réseau électrique, soit à partir de batteries, connectées à des panneaux photovoltaïques. Le système serait alors autonome en énergie. Il pourrait également se déclencher de façon autonome via une horloge astronomique et une régulation chronoproportionnelle.
La maintenance de l’ensemble serait minime. Elle consisterait principalement à nettoyer les filtres des cuves et purger le réseau d’arrosage avant l’hiver.

Estimatif financier :
Cuve 100m3
Mise en place chantier, sondage, détection réseaux … 20 k€
Terrassement, évacuation, fourniture - pose cuve.......... 70 k€
Raccordement amont et aval sur réseau existant .......... 40 k€
Cuve 40m3
Mise en place chantier, sondage, détection réseaux … 15 k€
Terrassement, évacuation, fourniture - pose cuve.......... 35 k€
Raccordement amont et aval sur réseau existant.......... 35 k€

Branchement pour soutirage eau pluviale.................... 15 k€
Raccordement électrique et régulation arrosage......... 15 k€
Remise en service réseau arrosage automatique.......... 20 k€
Option photovoltaique pour alim pompes.................... 20 k€

Imprévus........................................................................... 15k€

Total HT.......................................................................... 300 k€