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Du 18 février au 18 mars dernier, les habitantes et habitants ont voté pour choisir le nouveau nom de la place Abbé Pierre.
C'est ainsi Place Gisèle Halimi qui a recueilli le plus de votes, du nom de la célèbre avocate et figure emblématique du féminisme en France.

Pour rappel, la liste des 8 noms soumis au vote :

  • Place des Compagnons d’Emmaüs : Les Compagnons d’Emmaüs sont des personnes accueillies au sein des communautés Emmaüs, créées par l’Abbé Pierre et Lucie Coutaz en 1949. L’héritage des Compagnons d’Emmaüs s’incarne surtout dans une lutte continue pour la justice sociale, l’accueil inconditionnel et le refus de l’exclusion à travers des campagnes sur le droit au logement ou les revendications pour les sans-papiers. Portés par leurs milliers de membres à travers le monde, les Compagnons continuent de défendre leurs valeurs en demeurant fidèles à leur mission originelle : tendre la main à ceux que la société laisse en marge.
     

  • Place Simone André (25 mai 1926 - 4 février 2024) : Militante associative lyonnaise, Simone André s’engage en politique à partir de 1977. Dans ses différents mandats, celle que Raymond Barre qualifiait de « semeuse d’enthousiasme » s’est battue pour faire reconnaître l’importance du monde associatif. Son plus grand fait d’arme, qui lui vaudra une reconnaissance nationale, a été l’organisation du premier Forum des associations de Lyon en 1982. Une première en France. En quelques années le Forum des associations est rapidement devenu une institution qui a servi d’exemple à de nombreuses autres collectivités jusqu’à aujourd’hui.
     

  • Place Marcelle Pardé (14 février 1891- 20 janvier 1945 dans le camp de concentration de Ravensbrück) : infirmière bénévole durant la Première Guerre Mondiale, Marcelle Pardé devient enseignante puis directrice du lycée de jeunes filles de Dijon. En 1941, alors que son lycée est occupé par les troupes allemandes, elle réussit à sauver des élèves juives de la déportation. Dès 1942, elle s’engage dans la Résistance. Arrêtée le 3 août 1944, elle est déportée à Ravensbrück, d’où elle poursuivra la résistance, en organisant des conférences pour redonner courage à ses codétenues. Malade, elle meurt d’épuisement et de famine le 20 janvier 1945.
     

  • Place de la bibliothèque : La Bibliothèque municipale de La Duchère est l’une des 16 bibliothèques municipales de Lyon. Le nouveau bâtiment de la bibliothèque a ouvert ses portes en 2011 et porte le nom d’Annie Schwartz. Femme de lettres, enseignante duchéroise et spécialiste du quartier, Annie Schwartz s’est investie fortement auprès de la bibliothèque de la Duchère. Cette bibliothèque, au coeur d’un quartier en pleine transformation, est à l’image de la Duchère : un endroit vivant, inclusif, qui accomplit une oeuvre essentielle de transmission.
     

  • Place Madeleine Riffaud (23 août 1924 - 6 novembre 2024) : Elle est une figure marquante de la Résistance française et une journaliste engagée. Militante au sein du Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France dès 1940, puis au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP), Madeleine Riffaud participe à la libération de Paris. Après la Libération de la France, elle se lance dans le journalisme et couvre plusieurs évènements internationaux (guerre d’Indochine, guerre d’Algérie, guerre du Vietnam…). Madeleine Riffaud décède en 2024 à 100 ans.
     

  • Place Gisèle Halimi (27 juillet 1927- 28 juillet 2020) : Avocate et militante féministe, Gisèle Halimi se révolte, dès son plus jeune âge, contre les obligations domestiques imposées aux filles et entame des grèves de la faim pour défendre ses droits. Dès les années 1950, elle défend des militants de l’indépendance de l’Algérie avant de faire de la cause des droits des femmes son principal combat. En 1971, elle est, en effet, la seule avocate signataire du Manifeste des 343, réclamant le libre accès à l’avortement en France. Elle joue également un rôle crucial dans la criminalisation du viol et militera pour la parité en politique. Décédée en 2020, le nom de Gisèle Halimi est cité régulièrement pour une entrée possible au Panthéon.
     

  • Place Jeanne Bardey (10 avril 1872 -13 octobre 1954) : C’est une artiste lyonnaise renommée pour ses contributions en sculpture, dessin, gravure et peinture. Elle est notamment connue pour avoir été la dernière élève d’Auguste Rodin avec lequel elle commence à travailler à partir de 1909. Elle collabore avec le célèbre sculpteur, entre autres, sur la réalisation de fresques pour le musée du Luxembourg et le théâtre du Conservatoire de Lyon. Elle organise sa première exposition personnelle à Paris, en 1921, et reçoit le prix Chenavard à Lyon en 1929. Les oeuvres de Jeanne Bardey sont conservées au musée des Arts décoratifs de Lyon. En 2017, La Poste a émis un timbre à son effigie.
     

  • Place Louise Labé (Née à Lyon vers 1524 - 15 avril 1566) : celle que l’on surnommait Louise Labé Lionnaise ou encore « la belle cordière » est une figure mythique de la poésie et de la ville de Lyon. Louise Labé fut profondément influencée par les auteurs classiques comme Homère et Ovide, ainsi que par les humanistes de son époque. Son oeuvre, qui témoigne d’une grande culture littéraire et philosophique, a fait d’elle une figure centrale de l’Ecole de Lyon. Elle contribua notamment à faire redécouvrir la poétesse grecque Sappho, souvent appelée la dixième muse. Une rue lui rend déjà

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